Muscat: un espoir stratégique

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Les habitants de la région d’Oman ont longtemps prospéré grâce aux affaires des mers indiennes. À la fin du XVIIIe siècle, le sultanat naissant de Mascate a signé le premier d’un certain nombre de traités d’accompagnement avec la Grande-Bretagne. Le sultanat n’est jamais devenu une colonie britannique, bien qu’au fil du temps, la dépendance d’Oman à l’égard des conseillers politiques et militaires britanniques ait augmenté. En 1970, QABOOS bin Mentionné Al-Mentioned a renversé son père, et il a depuis statué en tant que sultan. Le sultan QABOOS n’a pas d’enfants et n’a pas désigné de successeur publiquement; la loi fondamentale de 1996 définit le traitement de la succession d’Oman. Le programme de modernisation considérable du sultan QABOOS a ouvert la nation vers le monde extérieur, et le sultan a privilégié les relations idéales avec tout le Royaume-Uni et les États-Unis. La couverture médiatique indépendante d’Oman à l’étranger a cherché à maintenir d’excellentes associations avec ses voisins et à empêcher les enchevêtrements extérieurs. Influencés par les soulèvements populaires qui ont balayé le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à partir de janvier 2011, certains Omanais ont organisé des manifestations, téléphonant pour de nouveaux emplois et des récompenses financières ainsi que pour mettre fin à la corruption. Répondant à ces demandes des manifestants, QABOOS s’est engagée cette année à mettre en œuvre des réformes économiques et politiques, comme donner plus d’énergie au corps législatif bicaméral d’Oman et autoriser des élections immédiates pour sa maison réduite, qui ont eu lieu en novembre 2011. En outre, le Sultan a augmenté les récompenses pour le chômage, et , en août 2012, a donné une directive royale exigeant la mise en œuvre rapide d’un plan de création d’emplois à l’échelle nationale pour des milliers d’emplois ouverts dans le secteur public et personnel omanais. Oman a organisé avec succès ses premières élections au conseil municipal en décembre 2012, dans le cadre des efforts du gouvernement pour décentraliser l’autorité et permettre une plus grande participation des citoyens à la gouvernance locale. Libérés du sultan cette année, les conseils municipaux et de comté ont la capacité de suggérer à la Cour royale les besoins des zones voisines dans les 11 gouvernorats d’Oman. Oman est sérieusement influencé par les ressources de gaz et de pétrole, qui peuvent générer entre 68% et 85% des bénéfices des autorités, en fonction des variations des prix des produits. On estime que le déficit budgétaire est tombé à 12% du PIB en 2017, alors qu’Oman a réduit les subventions publiques, même si en 2016, les bas prix mondiaux du pétrole ont fait passer le déficit budgétaire d’Oman à 13,8 milliards de dollars, soit environ 20% du PIB. Depuis janvier 2018, Oman dispose de suffisamment d’actifs étrangers pour soutenir les taux de change fixes de sa monnaie. Il émet de la dette pour couvrir son déficit.